Le Ju-jutsu est un ensemble de technique essentiellement basées sur différentes formes d’attaques et de défenses. Selon l’expression du Maître Kenji Tomiki, le Ju-jutsu est une lutte en corps à corps intégral qui permet de saisir, immobiliser, tordre, luxer, trancher, frapper, neutraliser.
Ceci est particulièrement exact encore faut-il préciser qu’il ne s’agit pas de l’essence même du Ju-jutsu, mais des techniques qui en découlent. En fait, on peut estimer sans se tromper que le Ju-jutsu n’est rien d’autre qu’une application de la célèbre maxime : « Maximum d’éfficacité dans l’utilisation de l’esprit et du corps, pour la science de l’attaque et de la défense ».
Originellement, « Iaï-do » signifiait « La voie de l’harmonie » : art d’ajuster ses mouvements avec ceux non moins précis de l’adversaire, et avec calme. C’est l’art de la vigueur selon l’esprit zen; l’art du sabre (katana) par excellence. La caractéristique du Iaï-do est l’art de toucher un adversaire en même temps que l’on tire le sabre du fourreau et ce, à n’importe quel moment, et de rengainer sans tarder, afin d’être fin prêt à une prochaine action. Pour cela, il est nécessaire d’être alerte et de préserver un bon état d’esprit.
Néanmoins, à l’inverse des époques où les guerriers étaient constamment exposés au danger, le Iaï-do moderne a pour but de maintenir la santé et de cultiver l’esprit de chacun, à des fins d’équilibre. Un authentique expert de Iaï-do est incontestablement celui qui touche le premier son adversaire … En partant après lui, c’est-à-dire en dégainant après l’attaque adverse. Cela dénote également un état d’esprit impliquant la notion de non-violence. Un maître de Iaï-do n’attaque jamais le premier. Il se défend en une fraction de seconde
Le Jo est un bâton rond dont la longueur varie entre 1 m et 1,4 m. Il est fait dans un bois dur. La technique de Jo-jutsu est inventée au XVIIème siècle par Muso Gonnosuke qui estimait que le Bo (bâton long) n’était pas assez efficace pour vaincre un adversaire armé d’un katana. Il aurait ainsi vaincu le plus grand escrimeur japonais de tous les temps : Miyamoto Musashi.
Le Jo-do est pratiqué, dans notre école, sans protection. Il nécessite donc une attention de tous les instants afin de maîtriser son adversaire.
Parades et contres-attaques avec les mains, voire avec les pieds, était chose fréquentes pour les bushis et les samouraïs du clan TAKEDA autrefois. C’est souvent ce qu’oublie un adepte d’Aïki-jutsu qui n’est qu’une forme antique de Ju-jutsu propre aux guerriers Takeda. Sans les Atemi-waza et une connaissances des parades, on peut perdre le contrôle d’un combat, contre un ou plusieurs adversaires réputés redoutables. Les esquives ne sont pas toujours possibles dans de nombreux cas.
Le Ken-jutsu est l’art de l’escrime à deux mains. Il se pratique avec le bokken. Le bokken est une copie en bois du célèbre sabre japonais : le Katana (ou Iaï-to en Iaï-do).
Il se pratique sans protection corporelle.